Ce n’est pas moi!

Le harponnage est une des escroqueries avec lesquelles j’ai dû composer ces dernières années. Vous êtes harponné lorsqu’un imposteur crée un faux profil de médias sociaux en usurpant votre nom et certaines de vos images, puis communique par messagerie directement avec vos abonnés en se faisant passer pour vous. Je me suis sentie totalement impuissante quand j’ai vu ces comptes se multiplier. J’ai même appris que certains de mes abonnés avaient réellement cru avoir affaire à moi et fourni des renseignements personnels au fraudeur.

Il faut savoir que cette arnaque est fréquente dans le monde des créateurs de contenu, alors je vous invite à la plus grande prudence si vous suivez un tel compte. J’ai moi-même suivi des profils frauduleux pensant que c’était le vrai compte, avant de m’apercevoir, en voyant une erreur de frappe dans le nom d’utilisateur ou en recevant un message m’invitant à investir dans la cryptomonnaie, que c’était en fait un faux profil.

Voici quelques conseils qui vous aideront à reconnaître des fraudeurs dans les réseaux sociaux :

• Vérifiez la présence du crochet d’authentification qui confirme la légitimité du profil.

• Jetez un coup d’œil aux activités du compte et à l’historique des publications. Par exemple, le compte est-il actif depuis peu seulement (quelques mois, semaines ou jours)? La date de la toute première publication correspond-elle à celle que vous savez être la date des débuts en ligne de ce créateur?

• Consultez la liste des abonnés. Le nombre est-il bien en deçà de celui dont vous vous souvenez, et les comptes des abonnés ont-ils l’air suspects ou contrefaits?

• Prêtez attention à la grammaire et au ton utilisé dans les publications. Les erreurs d’orthographe et de grammaire sont souvent révélatrices d’une escroquerie. Un message direct, reçu sans raison apparente, et dans lequel on vous suggère de cliquer sur un lien ou de fournir des renseignements personnels, doit automatiquement éveiller vos soupçons.

Une autre façon de vous protéger contre les fraudeurs dans les médias sociaux, et ce, même si vous n’avez que des profils personnels, consiste à utiliser un service de surveillance des médias sociaux qui pourrait vous avertir lors d’activités suspectes dans vos comptes. J’utilise la fonction incluse dans la solution Protection numérique de TELUS depuis un an maintenant et j’en suis vraiment satisfaite.

Quel est mon mot de passe déjà?

Cela fait plusieurs années que j’utilise un gestionnaire de mots de passe pour mieux protéger mes comptes. J’ai compris toute l’importance de ce type d’outil en écoutant un balado où l’animateur racontait sa propre expérience avec un pirate. Je possède plus de 300 comptes en ligne. Un gestionnaire de mots de passe est vraiment le meilleur moyen pour moi de créer des codes différents et complexes pour chacun de mes comptes. De plus, ce gestionnaire m’avertit quand un site web où je suis inscrite a été compromis ou si un de mes mots de passe actuels est trop faible. Il ne manque pas de gestionnaires de mots de passe sur le marché, mais cet outil est inclus dans ma solution Protection numérique de TELUS.

Je vous conseillerais également de revoir vos paramètres de confidentialité et d’utiliser l’option d’authentification à deux facteurs avec tous vos comptes pour lesquels vous avez fourni des renseignements personnels ou financiers. Récemment, j’ai reçu quelques courriels de Facebook me demandant si j’essayais de réinitialiser mon mot de passe. Ce n’était pas le cas, et j’ai eu très peur, parce que ça voulait dire que quelqu’un tentait d’accéder à mon compte. Heureusement, j’avais déjà activé l’authentification à deux facteurs, mais cela m’a rappelé que je n’avais pas vérifié mes paramètres de sécurité depuis un bout. J’y suis donc allée et j’ai pu prendre quelques mesures de sécurité supplémentaires à titre préventif.

Ne pas trop partager

La plupart d’entre nous ayant pratiquement grandi avec les médias sociaux, je pense que nous nous sommes un peu trop habitués à partager des informations personnelles en ligne sans réfléchir à la possibilité qu’elles tombent entre de mauvaises mains, comme celles de cybercriminels. Je vois souvent des gens célébrer en ligne l’achat d’une nouvelle maison, mais sans penser à en cacher l’adresse. Ou encore, ils publient une photo de celle-ci qui permettra de retrouver l’inscription par recherche inversée dans Google! Vous aurez peut-être l’impression que seuls les membres de votre famille et vos amis pourront voir l’information, mais si un seul de vos contacts se fait pirater, le fraudeur saura où vous vivez et pourra utiliser votre adresse pour toute sorte de fraudes postales.

Alors, pour votre propre protection, souvenez-vous de ne pas trop vous exposer en ligne et de maintenir vos renseignements les plus personnels confidentiels en ne les publiant pas.

Voyez cela comme un signe que vous devez agir

Considérant que 43 % des Canadiens ont été victimes de fraude, d’une manière ou d’une autre dans leur vie, il est plus important que jamais de veiller à votre cybersécurité. D’abord, je vous recommande de rester au courant des plus récentes fraudes, puis de consulter les ressources proposées gratuitement sur le site du gouvernement fédéral pensezcybersecurite.gc.ca/fr

Ensuite, n’hésitez pas à utiliser des outils en ligne pour vous protéger. Comme je l’ai mentionné, j’utilise le service Protection numérique de TELUS depuis plus d’un an maintenant. C’est propulsé par Norton, un chef de file mondial en matière de cybersécurité. Une foule de fonctions faciles à utiliser sont incluses, comme un réseau privé virtuel sécurisé, un gestionnaire de mots de passe, des options de surveillance des médias sociaux et du crédit, un soutien en direct en tout temps et bien plus. Depuis que j’utilise ce service, je me sens en meilleure sécurité et j’ai le sentiment d’avoir fait tout en mon pouvoir pour mieux me protéger contre la fraude. De plus, si j’ai la malchance de me faire voler mon identité, ils seront là pour moi. Un expert me guidera tout au long du processus jusqu’à la restauration de mon identité, et je profiterai d’un service d’indemnisation pouvant atteindre un million de dollars pour les dépenses liées à ce piratage.