Mieux-être numérique
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Utilisez la technologie pour rester organisé et concentré durant la rentrée.
Lire l'articleKimberly Bennett
Directrice de projet principale, TELUS Averti
Les médias sociaux vous mettent-ils mal à l’aise? Si c’est le cas, sachez que vous n’êtes pas seul! Les filtres, les poses, le maquillage et le montage photo ont créé un monde où les normes de beauté et d’image corporelle demeurent inaccessibles.
L’usage des médias sociaux au Canada ne fait que croître, et il en va de même pour les problèmes associés à l’estime de soi. Selon un rapport de Statistique Canada de mars 2021, les médias sociaux sont utilisés régulièrement par :
Le rapport signale également certaines conséquences négatives de l’utilisation omniprésente des médias sociaux, notamment l’augmentation de la comparaison sociale, de la représentation de soi faussement positive, de la faible estime de soi et du sentiment de solitude.
L’estime de soi repose sur la confiance en ses propres compétences et les réalisations. De nombreuses personnes, particulièrement les jeunes, éprouvent une diminution de l’estime de soi après une exposition prolongée aux bandes de faits marquants sur les médias sociaux.
Kaylee Walker a écrit à propos de ses expériences. Elle a participé à un concours d’opinion lancé par Thrive Global, une entreprise fondée par Arianna Huffington, en partenariat avec Write the World. Le sujet? Débranché : Quel effet les médias sociaux et la technologie ont-ils eu sur votre mieux-être?
Son article, My Social Feed Was Hindering My Self-Esteem, and It Might Be Doing the Same For Yours (Les médias sociaux minaient mon estime personnelle et il en va peut-être de même pour vous) a été publié en juin 2019, dans le cadre des séries universitaires de Thrive Global. Son message est percutant et demeure d’actualité alors que l’influence des médias sociaux s’accélère chez les jeunes.
Dans le cas de Kaylee, le fait d’être sans cesse bombardée d’images de célébrités minces et de publicités pour produits de beauté l’a amenée à remettre en question sa propre valeur. Elle écrit :
« Mon expérience personnelle m’a montré que le temps passé sur Instagram n’était que du temps perdu parce que je me comparais aux magnifiques portraits d’influenceurs en pleine forme physique et à d’autres personnes extrêmement accomplies. Ces portraits, bien qu’illusoires, ont biaisé ma perception de ce qui comptait vraiment. J’ai remarqué que mes valeurs sont passées de la réussite scolaire et de l’accomplissement continu à l’insignifiante perte de poids et aux clavicules visibles. Cela m’a menée dans un trou noir dont je n’ai pas fini de me tirer, un monde dans lequel mon apparence éclipse tous les autres sujets importants.
Depuis que j’ai supprimé mon compte Instagram et que je prends le temps d’observer les ‘‘ corps de la vraie vie ’’, je suis mieux en mesure de rebâtir mes perceptions de la beauté et de me syntoniser avec les plus grandes joies de la vie. Il est surprenant de constater qu’elles n’ont rien à voir avec le fait d’avoir un ventre plat ou de consommer des bols de crème glacée aux protéines insipides. »
En 2004, Dove a constaté à quel point les médias avaient une influence sur les perceptions que les gens avaient de la beauté. L’entreprise a lancé le projet Dove pour l’estime de soi dans le but d’aider la prochaine génération à établir une relation positive avec son apparence. Il s’agit de faire en sorte que l’anxiété relative à l’apparence n’empêche pas les jeunes de réaliser leur plein potentiel.
Depuis son lancement, le projet Dove pour l’estime de soi a rejoint plus de 69 millions de jeunes dans 142 pays pour devenir l’un des plus importants fournisseurs d’éducation à l’estime de sa propre apparence corporelle dans le monde.
Le film Évolution représente la première incursion de Dove dans la face cachée des standards de beauté inaccessibles. On y constate la manipulation de l’image dans la publicité. Les médias ont évidemment changé depuis 2004, mais la mission de Dove reste la même. Le discours de l’entreprise à propos de la beauté saine se concentre maintenant sur les médias sociaux.
De nouvelles recherches dans le cadre du projet Dove pour l’estime de soi (à partir de sondages réalisés auprès de jeunes Canadiennes de 10 à 17 ans) ont révélé ce qui suit :
Fait important, les filles affirment que si les images sur les médias sociaux étaient plus représentatives de leur véritable apparence, elles se sentiraient plus confiantes :
Cette recherche et ses découvertes alarmantes ont amené Dove à réaliser son plus récent film The Reverse Selfie, qui montre comment les applications de retouche peuvent déformer la réalité.
Que pouvez-vous faire pour lutter contre le déluge de distorsion des médias sociaux et faire la promotion d’une estime de soi positive, particulièrement auprès des jeunes? Voici quelques stratégies à envisager :
Les médias sociaux et l’estime de soi sont désormais inextricablement liés, parfois pour le mieux, mais plus souvent avec des effets négatifs. Des conversations et des points de vue sains et équilibrés sont essentiels. Si les médias sociaux nuisent à l’estime personnelle d’enfants de votre entourage, dites-leur qu’ils ne sont pas seuls. Recherchez des ressources éducatives auprès de sources comme le projet Dove pour l’estime de soi. Cela pourra les aider à comprendre que ce qu’ils voient sur les médias sociaux ne reflète pas véritablement la valeur de chacun.
Pour en savoir plus sur l’importance d’utiliser les technologies de façon saine et obtenir des conseils pour favoriser le mieux-être dans le monde connecté, participez à un atelier TELUS Averti. Visitez telus.com/ateliersTELUSAverti.
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