
Mieux-être numérique
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Matthew Johnson
Directeur de l’éducation, HabiloMédias

La cyberpornographie combine deux des sujets que la plupart des parents n’aiment pas aborder avec leurs jeunes, soit le Web et la sexualité. Néanmoins, il est important d’éviter que les jeunes se tournent vers la porno pour s’éduquer sur la sexualité ou se renseigner sur les relations saines et le consentement.
Les jeunes sont moins nombreux qu’on le pense à rechercher activement la pornographie : d’après l’étude Jeunes Canadiens dans un monde branché d’HabiloMédias, 20 % des élèves de la 1re à la 5e secondaire cherchent de la porno en ligne. En revanche, un tiers des jeunes en voient sans en avoir cherché, et près de la moitié des jeunes prennent des mesures pour éviter d’en voir.
Vu la probabilité que les jeunes voient de la pornographie, sans oublier les nombreux messages à caractère sexuel qui leur parviennent dans les médias, il est important de commencer à leur parler de sexualité et de relations saines dès l’enfance. Moins de la moitié des jeunes rapportent qu’un adulte de confiance leur a déjà parlé de pornographie, mais les trois quarts des jeunes qui en ont parlé à un adulte disent que cette conversation les a aidés.
Si vous apprenez que votre enfant a vu de la pornographie, ne présumez pas de ce qui s’est passé : il pourrait avoir cherché ce contenu par lui-même, mais il pourrait aussi l’avoir trouvé par accident ou en cherchant des renseignements sur la sexualité, ou encore l’avoir reçu d’une autre personne. Demandez-lui ce qui s’est passé avant de poursuivre la discussion :
Cela dit, il n’est pas nécessaire d’attendre qu’un jeune ait vu de la porno pour en discuter avec lui! Il est même recommandé d’aborder le sujet proactivement, tout en tenant compte de l’âge de l’enfant, pour l’aider à éviter la porno et le préparer au cas où il en verrait.
Voici quelques astuces pour discuter de pornographie et de contenu à caractère sexuel avec vos jeunes, et ce, quel que soit leur âge.
Jeunes enfants
Nul besoin d’aborder la pornographie en tant que telle pour préparer un jeune enfant à cette réalité. On peut tout simplement parler de consentement, de stéréotypes de genre, de contenu virtuel, de sexualité saine et de relations saines.
Ados et préados
La recherche donne à penser que la préadolescence et le début de l’adolescence sont les meilleurs moments pour commencer à parler de pornographie en tant que telle. À cet âge, la meilleure approche est un dialogue continu. Il faut reconnaître que l’intérêt du jeune pour les relations et la sexualité est tout à fait normal, et l’aider à développer l’esprit critique nécessaire pour prendre de bonnes décisions en ligne.
Autre message à transmettre : il n’est jamais acceptable de montrer de la pornographie à quelqu’un sans son consentement. Qu’il s’agisse d’une photo de personne dénudée, d’un lien vers une vidéo porno ou d’un autre type de contenu, soyez clair : votre jeune a toujours le droit de dire « non » s’il ne veut pas regarder ce qu’une autre personne lui montre ou lui envoie. Si l’autre personne ne respecte pas ce « non », dites à votre jeune de la bloquer et de vous avertir immédiatement.
Dans la même veine, découragez la « culture du partage » entre jeunes, qui rend acceptable la transmission d’images intimes sans le consentement du destinataire. Pour en savoir plus, visitez telus.com/PenseAuxConsequences. Les vidéos et les ressources #PenseAuxConséquences sont fondées sur les résultats de l’étude Le partage non consensuel de sextos : Comportements et attitudes des jeunes Canadiens d’HabiloMédias.

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