Lourdes Juan, fondatrice de la fondation Leftovers (TELUS).

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#AidonsNosPME aide les petites entreprises à grandir et à innover

2 août 2023
Cette campagne stratégique de TELUS aide les PME comme la fondation Leftovers à produire des retombées encore plus importantes pour notre économie et nos collectivités en leur remettant un prix d’une valeur de 125 000 $ (financement, publicités et technologies).
Les PME sont la pierre d’assise de l’économie canadienne. En effet, elles emploient près des deux tiers des travailleurs au pays, soit 
10,7 millions de personnes
. Tandis que d’autres secteurs sont forcés de
faire des mises à pied
, les PME continuent de créer des emplois. En 2021, elles en ont créé
plus de 600 000
, ce qui représente plus de la moitié de la croissance de l’emploi au Canada.
« Les petites entreprises sont au cœur de nos milieux de vie, indique Navin Arora, vice-président à la direction de TELUS et président de TELUS Affaires. Elles donnent du caractère à nos quartiers et jouent un rôle économique prépondérant. »
En 2020, TELUS a lancé la campagne 
#AidonsNosPME
dans le but de soutenir le travail des entreprises locales qui aident leur collectivité et qui misent sur la technologie pour innover et grandir. Cette année, les cinq gagnants du grand prix recevront un financement et une aide publicitaire et technologique d’une valeur de 125 000 $, ainsi qu’un mentorat et des conseils en affaires.
En 2021, la
fondation Leftovers
, organisme de récupération alimentaire local, faisait partie des gagnants, ce qui lui a permis d’élargir son mandat afin d’aider encore plus de personnes. « Le prix nous a mis en contact avec une communauté à laquelle nous n’avions pas vraiment accès jusque-là », souligne Lourdes Juan, fondatrice de l’organisme et membre du jury dans le cadre du programme #AidonsNosPME de cette année.
Actif à Calgary et Winnipeg, l’organisme participe à la réduction du gaspillage et améliore l’accès aux denrées en récupérant des aliments comestibles qui seraient autrement jetés et en les redistribuant à ceux qui en ont besoin. Durant les trois dernières années, la fondation Leftovers a récupéré plus de 900 000 kilos de nourriture destinée aux sites d’enfouissement.
Madame Juan nous explique le déclic à l’origine de la fondation, comment elle utilise la technologie pour amplifier l’action des organismes de récupération alimentaire, et la signification que revêt pour elle le prix #AidonsNosPME.

Qu’est-ce qui vous a amenée à créer la fondation Leftovers?

J’ai vu 90 kilos de pain parfaitement comestible, mais qui allait être jeté parce qu’il n’avait pas été vendu. Le choc a fait place au déclic : j’ai commencé à me demander qui pourrait bénéficier de cette nourriture. Puis, je me suis renseignée sur le gaspillage alimentaire, l’accès aux denrées et les meilleures façons de distribuer de bons aliments frais. J’ai lancé la fondation Leftovers en 2012 pour redistribuer l’excédent de bons aliments des restaurants, des épiceries et des boulangeries aux personnes dans le besoin. La fondation sensibilise le public à la récupération alimentaire et collabore avec de nombreux bénévoles pour rediriger les aliments en trop, et ce, quotidiennement. Mais nous ne sommes qu’une pièce dans le grand casse-tête de la sécurité alimentaire.

Quelles sont les principales lacunes des systèmes alimentaires canadiens?

Je constate une énorme lacune sur le plan des politiques. Nous n’avons pas de politique globale concernant le gaspillage alimentaire. Il ne suffit pas de rediriger les aliments; en l’absence d’une politique appuyant soit la prévention du gaspillage alimentaire, soit la redistribution, il est difficile d’obtenir le soutien nécessaire.
Les autres lacunes relèvent de l’éducation et de la sensibilisation. Si, en tant que pays, nous mesurions le gaspillage alimentaire, celui-ci représenterait la troisième plus importante source de gaz à effet de serre. Le gaspillage alimentaire sévit d’un bout à l’autre de la chaîne d’approvisionnement, de la ferme au commerce de détail en passant par le transport. Si chaque personne savait ce qu’elle peut faire, au niveau individuel, pour lutter contre les changements climatiques (et il peut simplement s’agir de finir son assiette), nous pourrions changer les choses. Il y a un grand manque de sensibilisation.

En quoi la technologie peut-elle aider les gens à accéder aux aliments dont ils ont besoin?

La fondation Leftovers utilise la technologie pour rediriger les aliments d’un endroit à un autre. Il s’agit de savoir combien d’aliments ont été récupérés, combien de minutes ou d’heures un bénévole a données en temps, en efforts et en énergie. Il faut aussi savoir quels aliments ont été donnés et surveiller leur température. Tous les organismes de récupération alimentaire doivent veiller à manipuler les aliments de manière sûre. Je ne fais plus partie de l’organisme, mais je lui fournis des outils technologiques par l’intermédiaire de ma nouvelle entreprise,
Knead Technologies
. Ainsi, la fondation peut grandir, conclure des partenariats et entrer en contact avec d’autres organismes qui font le même genre de travail. Dans le domaine de la récupération alimentaire, la technologie facilite à la fois le travail de récupération en tant que tel et le suivi des retombées.

Quelles ont été les retombées du prix #AidonsNosPME pour vous et votre entreprise?

Le prix nous a mis en contact avec une communauté à laquelle nous n’avions pas vraiment accès jusque-là. Le fait d’être reconnus par un nouveau réseau, par de nouvelles personnes, nous a beaucoup aidés. Aujourd’hui, je siège au comité d’investissement communautaire de Calgary. En tant que directrice générale et membre de la collectivité, j’adore découvrir le travail d’autres acteurs, non seulement en récupération alimentaire, mais dans la collectivité en général. Une chose est sûre : je suis plus que jamais au courant de ce qui passe dans mon milieu.

Quel type d’incidence les prix et les marques de reconnaissance peuvent-ils avoir pour une petite entreprise?

Le réseautage est primordial, sans oublier la valeur en argent du prix, qui est toujours bienvenue. Cet aspect nous a beaucoup aidés durant la pandémie. Nous avons lancé un service de livraison d’urgence pendant cette période; les fonds reçus nous ont aidés à embaucher une équipe pour livrer des aliments frais aux ménages dans le besoin.

Vous faites maintenant partie du jury qui choisira les cinq gagnants du grand prix #AidonsNosPME. Quelles qualités recherchez-vous dans une petite entreprise?

Je préconise toujours les retombées et la collaboration. J’espère retrouver ces qualités dans les différentes candidatures.

Quelle est la prochaine étape pour vous?

Collaborer avec des organismes de récupération alimentaire à l’échelle mondiale afin de leur fournir les logiciels nécessaires pour accroître leurs retombées.
Cet article a été rédigé en partenariat avec TELUS Affaires. Pour en savoir plus sur cette initiative spéciale, visitez 
telus.com/aidonsnospme
.
Les propriétaires d’entreprises peuvent 
s’inscrire
pour courir la chance de gagner l’un des cinq grands prix. Les participants devront expliquer comment leur entreprise change la donne, résout des problèmes actuels ou futurs et mise sur la technologie pour stimuler sa croissance et son avantage concurrentiel.
Cet article est d’abord paru sur le site 
MaRS.com
(en anglais seulement).