Connecter les Canadiens
Comment la technologie 5G peut aider les gens à réaliser leur rêve d’une vie à la campagne
7 août 2020
(Au dessus) La rédactrice Steffani Cameron est déménagée sur la côte Ouest alors que TELUS déploie, à l’échelle du Canada, son réseau 5G qui offre des vitesses Internet allant jusqu’à 1,7 Gbit/s. Le réseau 4G LTE primé de TELUS compte déjà parmi les plus rapides au monde. PHOTO PAR STEFFANI CAMERON
Par Steffani Cameron
Les gens de ma génération ont grandi dans un monde analogique, puis ont lancé la révolution numérique. Internet a vu le jour en 1994, et j’ai obtenu mon diplôme d’études collégiales en 1993. Mais ce n’est qu’en 2010 que j’ai fait du télétravail pour la première fois. À ce moment, je ne savais pas encore que le travail à distance allait transformer ma vie et mes rêves. En 2015, j’ai tout vendu pour parcourir le monde (j’ai visité 24 pays) sans cesser de travailler.
Même si j’ai visité de nombreux endroits, il a fallu une pandémie pour m’amener à comprendre vraiment où je me sens chez moi. Plus tôt cet été, un camion a transporté les derniers souvenirs de ma vie de nomade jusqu’au dernier logement que je vais louer (je l’espère).
Je suis déménagée alors que TELUS commence le déploiement, à l’échelle du Canada, de son réseau
5G
qui offre des vitesses Internet allant jusqu’à 1,7 Gbit/s. Le réseau 4G LTE
primé de TELUS compte déjà parmi les plus rapides au monde. Le réseau mobile 5G offre une vitesse et une capacité accrues et me donne encore plus de liberté pour choisir mon mode de vie et l’endroit où je veux vivre.Vancouver, Toronto, Montréal, Calgary et Edmonton sont les premières villes à exploiter le potentiel du réseau 5G. Celui-ci sera déployé dans d’autres villes et dans des régions rurales sous peu.
Vancouver, Toronto, Montréal, Calgary et Edmonton sont les premières villes à exploiter le potentiel du réseau 5G de TELUS. Celui-ci sera étendu aux petites villes et aux régions rurales à mesure que la capacité 5G évoluera. PHOTO PAR STEFFANI CAMERON
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour moi et, je l’imagine, pour les nombreux autres Canadiens qui envisagent sérieusement de profiter de ce que les villages et les petites villes ont à offrir en raison de la pandémie.
Quand j’étais enfant, je vivais à deux pas de l’océan et de collectivités agricoles. J’ai voyagé partout dans le monde et j’ai essayé différents modes de vie, mais j’ai passé mes meilleurs moments dans les petits villages. Par exemple, il y a trois ans, j’ai vécu pendant deux mois dans un petit village de pêcheurs au bord du fleuve Mékong, en Thaïlande. Une connexion Internet haute vitesse me permettait alors d’écrire tout en regardant passer des pisciculteurs et de jeunes moines bouddhistes devant ma véranda en teck jour après jour.
Cet endroit m’a fait penser à une histoire de l’écrivain Bruce Chatwin concernant des porteurs de bagages africains qui étaient payés par un explorateur européen pour transporter ses effets à pied sur une longue distance – autrement dit, un travail forcé. Après un certain temps, ils ne voulaient plus avancer. L’explorateur leur a demandé pourquoi ils refusaient de continuer. Ils ont répondu qu’ils « attendaient que leur âme les rattrape ».
Certains lieux sont propices pour permettre à notre âme de nous rattraper. Pour moi, Victoria est l’un de ces endroits. Je m’établis donc dans ma nouvelle résidence, un appartement modeste, mais où je me sens chez moi, à deux pas du Pacifique.
Je suis locataire, mais je sais déjà que je vais acheter une maison au nord de Victoria, dans la vallée de Cowichan, dans quelques années. Le faible coût de la vie, le potentiel touristique, les villages de pêcheurs, l’air salin et le rythme de vie plus lent donnent à penser que les gens qui y habitent n’ont jamais besoin que leur âme les rattrape.
Le télétravail m’a permis de parcourir le monde, mais je rêve un jour d’accueillir des voyageurs fatigués et de les conduire vers une chambre confortable de mon propre établissement. Je rêve de vivre la vie d’autrice que j’ai toujours souhaitée : travailler à la maison tout en gérant un petit hôtel saisonnier, où j’accueille des écrivains et des lecteurs, peut-être avec une petite ferme d’agrément pour mes projets culinaires.
Je souhaite acheter une vieille maison de campagne et la reconvertir en destination pour amateurs de livres. J’ai toujours voulu être une aubergiste qui crée des lieux accueillants fréquentés par les écrivains pour rédiger leurs romans dans un décor paisible.
Pour Steffani Cameron, il a fallu une pandémie pour comprendre vraiment où elle se sent chez elle. Heureusement, les percées incroyables en matière de technologie de réseau ont repoussé les limites du possible pour les personnes qui rêvent d’une vie plus paisible.
Même si la romantique en moi imagine ces gens blottis dans de grands fauteuils rembourrés en train de prendre des notes dans un carnet en moleskine, la réaliste en moi sait qu’ils auront besoin d’une connexion Internet rapide pour travailler. Et moi aussi.
La vitesse est devenue indispensable pour moi. En tant que rédactrice introvertie qui passe beaucoup de temps seule, j’ai besoin des liens sociaux que j’établis en ligne. C’est aussi en ligne que je me divertis, que j’apprends et que je crée.
Le monde numérique enrichit ma vie de plusieurs façons générales (le travail et les médias sociaux), mais il fait aussi partie intégrante des petites choses qui rendent la vie plus agréable, comme apprendre à faire du pain au levain ou des pâtes maison. Dans la vie de rêve que j’envisage, je veux notamment avoir des poules pondeuses pour faire de jolis œufs multicolores à la Martha Stewart. J’aimerais avoir entre une et cinq vaches laitières pour fabriquer du yogourt et du fromage de lait cru. Je souhaite avoir une cour où il y a des pommiers, quelques animaux et un petit coin avec des framboises. Bien sûr, il y aura une grande galerie où je pourrai me bercer en regardant les jours passer tranquillement, comme le dit un personnage d’un film français que j’adore.
Ce qu’il manque à la stratégie climatique du Canada est une politique sur le numérique qui ferait du pays un chef de file de l’action climatique.
Mais pour savoir comment élever des poules, je devrai faire des recherches en ligne. Je vais consulter mes amis producteurs laitiers afin de savoir pourquoi le nombre de ruminants sauvages a diminué ou mes amis viticulteurs de l’Okanagan afin d’obtenir des conseils pour planter un jardin en biodynamie. Au-delà du commerce en ligne et de l’utilisation de mèmes, Internet est une communauté mondiale de gens qui accomplissent et créent de nombreuses choses, puis qui partagent leurs connaissances et leurs secrets avec les autres en ne demandant rien en retour. Voilà la connexion qui me plaît.
Le réseau 5G me permet de choisir une vie rurale sans être isolée.
En fait, plus les connexions réseau sont rapides et évoluées, plus nous pouvons enrichir nos vies.
À mesure que la révolution 5G se poursuivra, les connexions ne feront que s’améliorer. L’ère de la 4G nous a permis de profiter d’une connectivité mobile élargie et d’une meilleure performance réseau partout dans le monde. La technologie 5G poursuit sur cette lancée en offrant des vitesses qui seront jusqu’à 100 fois plus rapides, la capacité de prendre en charge, selon les estimations, un million d’appareils connectés par kilomètre carré et, au fil du temps, un monde où les chirurgies à distance, les voitures autonomes et les villes intelligentes seront une réalité quotidienne.
Il est extraordinaire de réfléchir à l’évolution de notre quotidien en ligne au cours de la prochaine décennie.
On dit que le savoir, c’est le pouvoir, et lorsque nous exploitons pleinement le potentiel de la technologie de réseau, nous avons le pouvoir incroyable de réaliser nos rêves. Je suis impatiente de voir à quoi ressemblera ma vie rurale grâce à la technologie 5G. Ce sera vraiment le meilleur des mondes.
Protéger l’environnement
De meilleures politiques sur le numérique nous rapprocheront de la carboneutralité.
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