5 conseils pour aider votre enfant à gérer sa réputation en ligne

De nos jours, il ne suffit plus d’une apparence soignée, d’une tenue adéquate et d’une solide poignée de main pour faire bonne impression. Les renseignements découverts grâce à une simple recherche sur Google ou sur les médias sociaux influencent de plus en plus notre perception d’autrui. Dans ce contexte, comment faire comprendre à votre enfant l’importance de sa réputation en ligne? Comment l’aider à améliorer celle-ci?

1. Faites-lui comprendre la portée de son empreinte numérique

Ouvrez le dialogue : parlez à votre enfant de sa réputation en ligne. Expliquez-lui que tout ce qu’il publie sur les médias sociaux (images, vidéos, commentaires, etc.) est automatiquement associé à son nom, parfois pour toujours. Vous pouvez même lui parler d’autres jeunes qui ont souffert des conséquences de leur négligence. Voici un exemple récent : de futurs étudiants de Harvard ont vu leur admission révoquée en raison de leurs activités sur Internet.

Aujourd’hui, les jeunes sont hyperbranchés et savent texter plus vite que leur ombre. Mais ils ne sont pas des experts de la réputation virtuelle pour autant! En effet, beaucoup d’entre eux n’ont jamais réfléchi à l’incidence de leurs activités en ligne sur leur image, sur leur avenir et sur les autres.

2. Aidez-le à définir son image en ligne

Comment votre enfant veut-il être perçu? Quels sont ses principes? Ses croyances? Incarne-t-il ces valeurs, en ligne comme dans le monde réel? Invitez-le à réfléchir à son image de marque. S’il utilise déjà les médias sociaux, prenez le temps de passer en revue avec lui ses différents comptes. Son image de marque devrait être claire et simple, sans offenser. Effacez tout ce qui déroge à cette règle.

3. Encouragez-le à pratiquer une bonne hygiène virtuelle

Quant aux comptes actifs, assurez-vous que votre enfant est au fait de leurs paramètres de confidentialité et d’autorisation. Ainsi, il pourra décider qui a accès à ses renseignements ou qui peut publier sur son profil. Expliquez aussi que même un profil privé n’est pas complètement à l’abri des regards : les politiques de protection de la vie privée peuvent changer, et il est toujours possible d’enregistrer une saisie d’écran. Bref, sur Internet, tout est public. Enfin, limitez les risques de vol d’identité en vérifiant que votre enfant ne publie pas de renseignements privés (adresse, date de naissance complète, etc.) et qu’il choisit des mots de passe sécuritaires.

Demandez à votre enfant de supprimer les applications et les comptes dont il ne se sert plus. Les comptes inactifs risquent d’être piratés, puis utilisés à des fins illicites, le tout, à l’insu de votre enfant, ce qui pourrait avoir des conséquences sur sa reputation.

4. Faites vos propres recherches, puis créez des alertes Google

Rendez-vous sur Google et tapez le nom de votre enfant dans la barre de recherche, y compris ses surnoms le cas échéant. Examinez les résultats. Pour être tenu au courant des nouvelles publications concernant votre enfant, créez une alerte Google (google.com/alerts) à son nom. Au besoin, communiquez avec les propriétaires de sites ou d’applications pour faire retirer les contenus indésirables. Si vous trouvez des images à caractère sexuel, signalez-le sur cyberaide.ca.

5. Soyez sur les mêmes médias sociaux

Téléchargez et utilisez les applications dont se sert votre enfant. Dans chaque application, établissez un contact avec lui. Ainsi, vous pourrez mieux surveiller ses activités et publications. Vous pourriez même en faire une nouvelle règle familiale en matière de sécurité virtuelle : les seules applications permises sont celles que vous utilisez aussi et dans lesquelles vous êtes l’« ami » de votre enfant.

De nos jours, tout le monde, des copains et copines au personnel administratif des écoles en passant par les employeurs potentiels, peut se renseigner au moyen d’une recherche en ligne… y compris sur votre enfant! Il est donc plus important que jamais d’aider ce dernier à bien gérer son empreinte numérique. Pour en savoir plus, lisez l’article « Aider nos jeunes à naviguer dans un monde branché ».