Environnement
Un mode de vie plus sain grâce aux solutions de ville intelligente
18 avr. 2023
TELUS s’est associée à l’Université Okanagan de la Colombie-Britannique et à d’autres partenaires pour atténuer les problèmes environnementaux et les effets des changements climatiques.
L’accès à une eau potable saine et de qualité est une priorité pour tous les Canadiens.
C’est pourquoi des experts comme Nicolás Peleato, professeur adjoint à l’Université Okanagan de la Colombie-Britannique ouvrent la voie à l’amélioration des méthodes d’évaluation de la qualité de l’eau. Plus précisément, M. Peleato étudie les systèmes d’alimentation en eau et le rôle que pourraient jouer les technologies de réseau, en particulier la
5G
, pour garantir une eau potable saine.La qualité de l’eau peut changer durant son déplacement entre l’usine de traitement et le robinet d’une maison. Les analyses à la source ne sont pas suffisantes « parce que nous ne savons pas ce qui arrive à l’eau lorsqu’elle circule dans le système de distribution », explique M. Peleato.
Dans le cadre d’un partenariat de recherche avec TELUS, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et le district régional de North Okanagan, M. Peleato et son équipe étudient la possibilité d’utiliser des solutions de ville intelligente comme des capteurs 5G situés à plusieurs endroits dans un réseau municipal pour évaluer la qualité de l’eau. L’objectif est que les municipalités de tout le pays installent des boîtiers de capteurs à côté des compteurs d’eau résidentiels et commerciaux pour mesurer le niveau d’acidité (pH) et la concentration ionique (conductivité). M. Peleato précise que même si aucune de ces mesures ne permet de savoir exactement ce qui se trouve dans l’eau, un changement brusque dans les relevés peut indiquer un problème. Il est aussi possible de faire appel à des techniques utilisant la lumière comme la spectroscopie UV et la spectroscopie par fluorescence, qui analysent l’interaction entre les composés dans l’eau et la lumière, pour repérer les anomalies et envoyer une alerte sur les réseaux si un problème est détecté.
La réalisation d’analyses cohérentes dans tout le système permettrait aux usines de traitement des eaux d’évaluer de manière plus précise la quantité de chlore à ajouter dans l’eau, ce qui aurait des effets positifs sur l’environnement.
On espère également que ces travaux aideront à améliorer la qualité de l’eau dans les systèmes plus restreints, notamment ceux qui desservent de nombreuses communautés autochtones, pour lesquelles l’accès à une eau potable saine reste un problème crucial. Les petits systèmes ont généralement des capacités de traitement, d’exploitation et de surveillance plus réduites, ce qui aggrave les risques découlant d’une contamination à la source. Heureusement, des villes utilisent déjà des capteurs de spectroscopie pour réduire les délais d’intervention et prévenir les contaminations non détectées, comme celle qui est survenue à
On espère également que ces travaux aideront à améliorer la qualité de l’eau dans les systèmes plus restreints, notamment ceux qui desservent de nombreuses communautés autochtones, pour lesquelles l’accès à une eau potable saine reste un problème crucial. Les petits systèmes ont généralement des capacités de traitement, d’exploitation et de surveillance plus réduites, ce qui aggrave les risques découlant d’une contamination à la source. Heureusement, des villes utilisent déjà des capteurs de spectroscopie pour réduire les délais d’intervention et prévenir les contaminations non détectées, comme celle qui est survenue à
Iqaluit en 2021
.Une politique numérique est une politique climatique
Le partenariat de TELUS avec l’Université Okanagan de la Colombie-Britannique s’inscrit dans le cadre de son engagement continu à lutter contre les problèmes environnementaux et les effets des changements climatiques. L’entreprise spécialisée en technologies des communications vise à utiliser le mieux possible les solutions numériques pour faciliter l’atteinte des objectifs nationaux en matière de changement climatique et à permettre à toutes les collectivités du pays de profiter de ces solutions grâce à l’accès à des réseaux rapides et fiables, y compris le
réseau 5G de TELUS
, qui se classe parmi les meilleurs au monde.Le Canada est doté de réseaux de télécommunications de grande qualité, mais le
taux d’émissions de gaz à effet de serre
(en anglais seulement) par habitant y est élevé, fait remarquer Geoff Pegg, chef de l’équipe Durabilité et environnement de TELUS. Geoff Pegg estime qu’il est possible de générer des retombées à l’échelle mondiale si les principaux décideurs, à commencer par les gouvernements, collaborent en vue d’établir des politiques plus claires sur les technologies numériques et d’investir dans une solide infrastructure numérique qui s’étend aux communautés mal desservies et aux secteurs qui représentent une source élevée d’émissions de gaz à effet de serre.Un
rapport récent
de Deetken, une société canadienne de services-conseils et d’informations en gestion, révèle que la 5G est un facteur clé dans les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. La transition vers la technologie de nouvelle génération, soit le passage de la 4G à la 5G, devrait à elle seule réduire de 85 pour cent à 90 pour cent la consommation d’énergie par bit de données utilisé.« Nous aimerions voir des mesures incitant à l’adoption du numérique dans les secteurs à forte émission de gaz à effet de serre comme les transports et la fabrication, déclare M. Pegg. Intégrons des obligations environnementales dans nos contrats, en particulier les contrats publics, et ajoutons des critères de lutte contre les changements climatiques et d’adoption du numérique dans nos engagements avec les entreprises canadiennes, qu’il s’agisse d’objectifs de carboneutralité, de promotion des solutions de l’Internet des objets (IdO) ou d’investissements dans la recherche et le développement écologiques. »
Trouver l’efficacité partout
Les solutions de ville intelligente facilitent la prise de décisions éclairées grâce à la collecte de données provenant de divers services municipaux et à des analyses en temps réel, ce qui aide les villes à fonctionner de façon plus efficace. Pendant que les chercheurs de l’Université Okanagan de la Colombie-Britannique utilisent les technologies numériques en vue de surveiller et d’améliorer l’approvisionnement en eau potable, l’équipe de
Superfy
, fournisseur de dispositifs IdO et de logiciels dont l’objectif est de créer des solutions durables pour le secteur de l’élimination des déchets, s’est associée à TELUS pour mettre en œuvre une plateforme logicielle de gestion des déchets reposant sur des poubelles intelligentes. Ces poubelles sont dotées de capteurs qui facilitent la gestion des activités de collecte des déchets et des matières recyclables ainsi que la production de rapports, tout en offrant des analyses en temps réel sur la gestion des ressources, les flux de travail et les indicateurs de durabilité. L’objectif est de réduire le nombre de véhicules et de poubelles nécessaires dans les collectivités canadiennes, ainsi que les coûts d’entretien et de carburant, ce qui réduira les émissions de CO2 et créera des villes plus propres et plus efficaces.« Savoir ce qui se passe sur le terrain en temps réel permet de prendre des mesures plus rapides et mieux coordonnées dans nos villes, déclare Neil Van Seters, vice-président, Applications d’industrie et Solutions de données, TELUS Solutions d’affaires. L’écosystème intégré de solutions de ville intelligente de TELUS exploite le potentiel des données et des technologies intelligentes comme les capteurs pour générer des effets positifs durables sur l’environnement. Nous sommes heureux de pouvoir compter sur des partenaires de premier plan dans les milieux industriel et universitaire qui nous aideront à atteindre cet objectif. »
Qu’il s’agisse d’assurer la salubrité de l’eau potable, de rendre la gestion des déchets plus efficace ou d’encourager les partenaires à utiliser ces solutions pour contribuer aux efforts de développement durable, M. Pegg souligne que TELUS veut continuer d’agir comme chef de file en matière de vocation sociale en faisant la promotion des technologies numériques et en les utilisant pour aider le Canada à se rapprocher de la carboneutralité.
Selon M. Peleato, il faut mettre l’accent sur ces travaux, que l’entreprise apporte sa contribution ou non, mais l’investissement de TELUS permet d’accélérer le processus à un moment où il est essentiel d’agir rapidement.
« La contribution de TELUS stimule et accélère ce processus en nous permettant d’évaluer le potentiel d’une solution, explique M. Peleato. Je suis très heureux du fait que l’entreprise a décidé d’apporter son soutien et souhaite en voir l’aboutissement. »
Cet article est initialement paru dans la publication
The Walrus
(en anglais seulement).