Réconciliation
Un mouvement pour mettre fin à la violence sexiste et pour mieux soutenir les femmes et les filles
30 juin 2022
Les participants à la campagne Moose Hide épinglent un morceau de peau d’orignal sur leurs vêtements en signe de leur engagement à mettre fin à la violence envers les femmes et les enfants. CRÉDIT PHOTO : TEGAN MCMARTIN
Le 12 mai, une foule déterminée et pleine d’espoir s’est rassemblée pour marcher, au son des tambours, du parc Thunderbird aux jardins de l’Assemblée législative de la Colombie-Britannique, en guise d’appui à la campagne Moose Hide.
Bien que la
marche
fut courte, chaque pas était un pas vers la fin de la violence envers les femmes et les enfants au Canada. Voilà l’objectif de la
campagne Moose Hide
, un puissant mouvement communautaire dirigé par des Autochtones, qui vise à encourager les garçons et les hommes à se lever pour se porter à la défense des femmes et des enfants et à dénoncer la violence fondée sur le sexe. Les femmes, les filles ainsi que tous les Canadiens, quel que soit leur sexe, sont également invités à soutenir la campagne et ses objectifs. La moitié des femmes au pays seront victimes de violences sexistes dès l’âge de 16 ans, et cette crise touche un nombre disproportionné de femmes et de filles autochtones, selon David Stevenson, président-directeur général de la campagne Moose Hide.
La lutte contre la violence commence par la reconnaissance, la sensibilisation et la conversation.
« La violence familiale et sexiste n’est pas nécessaire. Ce n’est pas une fatalité », affirme M. Stevenson.
« Il nous incombe de décider collectivement si nous voulons continuer à accepter cela et si nous allons élever des générations qui l’accepteront. »
L’événement de cette année, qui est la première marche en personne depuis le début de la pandémie de COVID-19, a attiré une grande foule dans le centre-ville de Victoria. Des gens de tous les horizons y ont participé, unis par une épinglette en peau d’orignal en guise d’unique point en commun.
« En portant un morceau de peau d’orignal, les participants s’engagent à aimer et à respecter les femmes dans leurs vies ainsi qu’à revendiquer une approche responsable, tant pour eux-mêmes que pour tous les hommes », explique M. Stevenson.
Plusieurs membres de l’équipe TELUS y étaient également présents, notamment Tony Geheran, vice-président à la direction et chef de l’exploitation, Shazia Sobani, vice-présidente, Mise en œuvre des réseaux, Scott Dutchak, vice-président, Service de l’immobilier, Durabilité et Environnement, et Patrick Barron, vice-président, Responsabilité sociale et Investissement communautaire. Au cours des trois prochaines années, la société de technologie versera 150 000 $ ainsi que des contributions en nature au profit de la campagne. Cela témoigne de son
engagement accru
à l’égard de la réconciliation avec les peuples autochtones, qui repose sur quatre piliers, à savoir la connectivité, la réconciliation économique, la sensibilité culturelle et les retombées sociales, par la mise sur pied et l’expansion de programmes qui contribuent à consolider les collectivités.Le Canada a besoin de meilleures politiques sur le numérique pour exploiter la puissance de la connectivité pour les Canadiens. Faites partie de la solution.
« En tant qu’organisation, nous prenons très au sérieux notre responsabilité en matière de réconciliation, et nous espérons sincèrement que notre partenariat contribuera à faire en sorte que le message puissant de la campagne Moose Hide sur la lutte contre la violence envers les femmes et les filles soit entendu par tous au pays », déclare M. Geheran.
Plusieurs dirigeants et membres de l’équipe de TELUS ont participé à l’événement, dirigés par Tony Geheran, vice-président à la direction et chef de l’exploitation (à droite sur la photo). CRÉDIT PHOTO : TEGAN MCMARTIN
Un droit inhérent à la sécurité
Les origines de la campagne Moose Hide remontent à 2011, lorsque ses fondateurs, Paul Lacerte, membre de la bande de Nadleh Whut'en et membre de la Première Nation Carrier, et sa fille Raven, membre de la bande du lac Babine et du clan Grizzly Bear, ont récolté un orignal près d’un dangereux tronçon d’autoroute dans le nord de la Colombie-Britannique, où de nombreuses femmes autochtones ont disparu ou ont été retrouvées assassinées.
L’importance de ce lieu a incité le père et la fille à trouver un moyen d’honorer la vie de toutes
les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
à travers le pays, et d’encourager l’ensemble des Canadiens à se lever et à prendre des mesures concrètes pour lutter contre la violence sexiste. Au départ, ils ont décidé de tanner le cuir de l’orignal pour fabriquer 20 000 épinglettes, qu’ils distribueront aux garçons et aux hommes en signe de leur engagement à mettre fin à la violence envers les femmes et les enfants autochtones. Leurs efforts ont depuis donné naissance à un mouvement national, auquel participent des collectivités autochtones et non autochtones d’un bout à l’autre du pays. « C’est un problème qui touche tous les aspects socioéconomiques et culturels du Canada », déclare M. Stevenson.
À ce jour, plus de trois millions d’épinglettes de la campagne Moose Hide ont été distribuées, ce qui a entraîné environ 150 millions de conversations cruciales sur la violence sexiste et la masculinité saine.
La nécessité de trouver un partenaire fiable se fait sentir à mesure que la campagne prend de l’ampleur. En plus d’avoir versé un don de 150 000 $, TELUS est déterminée à diffuser le message de la campagne en distribuant plus de 25 000 épinglettes aux membres de son équipe et à ses clients de certaines succursales, à commencer par celles situées en Colombie-Britannique.
L’entreprise collaborera également avec l’équipe de la campagne Moose Hide pour mieux faire connaître le message de la campagne, incitant ainsi un plus grand nombre de Canadiens à s’associer à cette cause.
Au début du mouvement, la Journée de la campagne Moose Hide n’attirait qu’un petit nombre de participants, explique M. Stevenson. Aujourd’hui, il s’agit d’un jour de célébrations à l’échelle nationale qui commence par une cérémonie du lever du jour au sein du territoire mi'kmaq sur la côte atlantique et qui se termine par une cérémonie de rupture du jeûne dans la région du Pacifique. (Les participants sont invités à jeûner, une pratique cérémonielle courante dans certaines cultures autochtones lorsqu’il s’agit de prendre des engagements personnels et collectifs ou d’accomplir un travail important.)
Cette année, alors que les participants étaient rassemblés en personne à Victoria pour marcher en soutien au mouvement, plus de 400 000 personnes, dont 300 000 élèves de la maternelle à la 12e année, ont suivi l’événement en direct en ligne, où ils ont assisté à divers ateliers et aux discours prononcés dans les jardins de l’Assemblée législative, notamment celui de Sage Lacerte, la fille de Paul et sœur de Raven.
« Les femmes et les enfants ont un droit inhérent à la sécurité, à l’amour et au respect », a déclaré Sage aux personnes présentes sur place ainsi qu’aux spectateurs en ligne. Elle a comparé les efforts déployés pour mettre fin à la violence sexiste à une course à relais dans laquelle le témoin est transmis de génération en génération.
« Le témoin est maintenant dans nos mains, et chaque génération doit s’assurer que la suivante dispose des bons outils pour parvenir à mettre fin à la violence et à assurer notre prospérité. »
Le partenariat de TELUS avec la campagne Moose Hide s’inscrit dans son engagement à contribuer à l’effort pour répondre aux
231 appels à la justice
, et plus particulièrement à l’appel no 15. En 2021, TELUS a annoncé le lancement de Mobilité pour l’avenir pour les femmes autochtones à risque
, un programme mené en partenariat avec l’Aboriginal Friendship Centre of Calgary, la Hinton Friendship Centre Society, la Red Deer Native Friendship Centre Society, le Miywasin Friendship Centre, la Napi Friendship Association, le Grande Prairie Friendship Centre, le Prince George Native Friendship Centre, la BC Association of Aboriginal Friendship Centres et la Native Courtworker and Counselling Association of British Columbia, dans le but d’offrir des téléphones intelligents et des services gratuits aux femmes autochtones à risque ou victimes de violence. Pour en savoir plus sur l’engagement de TELUS en matière de réconciliation et lire le rapport de 2021 sur la réconciliation et la connectivité des collectivités autochtones
, consultez la page telus.com/reconciliation
.TELUS est déterminée à diffuser le message de la campagne en distribuant plus de 25 000 épinglettes en peau d’orignal aux membres de son équipe et à ses clients de certaines succursales, à commencer par celles situées en Colombie-Britannique. CRÉDIT PHOTO : TEGAN MCMARTIN