Profits à vocation sociale : l’importance de gérer les retombées

Quand l’idée de réaliser des profits ne suffit plus, il est crucial de gérer – et de mesurer – les retombées pour soutenir les investisseurs et les jeunes entreprises qui veulent changer le monde.

L’investissement à vocation sociale offre le meilleur des deux mondes : il procure aux investisseurs de bons rendements tout en contribuant à résoudre des problèmes mondiaux complexes. Toutefois, ce type d’investissement peut également s’avérer difficile à diriger et à évaluer.

C’est pourquoi il est si important de bien gérer les retombées, notamment en les mesurant. Grâce au leadership d’organisations comme Impact Frontiers et Impact Capital Managers, et aux pratiques exemplaires de grands fonds d’investissement à retombées sociales comme le Fonds pollinisateur de TELUS pour un monde meilleur, la valeur réelle de la gestion des retombées est de mieux en mieux comprise par de plus en plus de gens. 

Soutenir l’écosystème des entreprises à vocation sociale

Une bonne gestion des retombées est importante pour permettre aux investisseurs et organisations de prendre des décisions d’investissement qui font avancer l’écosystème des entreprises à vocation sociale.

« L’idée de gérer et de mesurer les retombées naît d’une vision d’ensemble », dit Marieke Spence, directrice générale d’Impact Capital Managers, une mutuelle sans but lucratif qui a pour but de stimuler le rendement de ses membres et de faire progresser le marché de l’investissement à vocation sociale de capitaux privés avec intégrité et authenticité.

Les activités d’investissement ne devraient pas avoir pour seul objectif de produire des rendements financiers, mais aussi des retombées nettes favorables pour la société et l’environnement selon Marieke Spence. « Il faut donc établir une thèse initiale sur la durabilité ou les retombées, et mettre en place un processus pour évaluer les investissements, surveiller les indicateurs de rendement clés et financer la gestion, explique-t-elle.

« Les investisseurs à vocation sociale se lancent dans cette activité pour contribuer au changement, affirme Mike McCreless, directeur général d’Impact Frontiers. Sans mesure des retombées, ils ne peuvent pas savoir s’ils y parviennent, pourquoi ni comment ils pourraient faire mieux la prochaine fois. »

Changer le monde

Le Fonds pollinisateur de TELUS est un excellent exemple d’investissement à vocation sociale – incluant gestion et mesure – qui peut changer le monde. Ce fonds d’entreprise à vocation sociale de 100 millions de dollars – un des plus importants au monde – investit dans les entreprises à but lucratif qui stimulent l’innovation pour bâtir un monde meilleur. Il soutient les solutions technologiques émergentes et novatrices ainsi que les jeunes entreprises qui font progresser le monde. Il aide des entrepreneurs qui relèvent des défis importants en santé, en éducation, en agriculture et en environnement, en leur donnant accès aux ressources et aux capitaux dont ils ont besoin pour croître et prospérer.

« Né de la vision de notre président et chef de la direction, Darren Entwistle, ce fonds est une responsabilité et un mandat incroyables, déclare Blair Miller, associé directeur du Fonds pollinisateur de TELUS. J’ai le formidable plaisir de travailler à l’avant-plan d’une entreprise qui combine passion, utilité et profitabilité. »

Les sociétés du portefeuille et les investisseurs doivent collaborer pour mesurer les retombées et présenter des résultats concrets. Pour une collaboration réussie, il faut des objectifs communs. « Le premier ingrédient du succès est d’utiliser le même langage pour décrire nos objectifs, souligne Mike McCreless. Le deuxième est de communiquer de la même manière la performance par rapport à ces objectifs. »

Combiner rentabilité et retombées bénéfiques

Le travail d’équipe et la collaboration renforcent les retombées. « Nous avons notamment pour mandat de contribuer à la qualité de l’écosystème et de trouver des gens animés par la même vision que nous. C’est pourquoi nous sommes membres d’Impact Capital Managers (ICM), qui est composé de plus de 90 fonds à vocation sociale dont la valeur collective s’élève à plus de 40 milliards de dollars », explique Blair Miller. L’accès à des réseaux comme celui d’ICM permet à l’équipe du Fonds pollinisateur de TELUS d’échanger sur son expérience des approches de gestion des retombées tout en apprenant d’autres chefs de file mondiaux dans ce domaine qui croît rapidement.

La mesure des retombées est un élément crucial des pratiques d’investissement à vocation sociale responsables qui peuvent soutenir le rendement financier tout en résolvant les problèmes mondiaux les plus pressants. « Aux quatre coins du monde, l’urgence de définir comment les entreprises peuvent contribuer au changement se fait ressentir », explique Marieke Spence. Il faut bien réfléchir, comprendre la relation entre les retombées et le rendement, et les mesurer judicieusement pour déterminer si les investissements sont réellement bénéfiques.

Les fonds à vocation sociale comme le Fonds pollinisateur de TELUS sont motivés à la fois par le profit et les retombées – et démontrent que les objectifs d’exploiter une entreprise et de faire le bien peuvent être compatibles.

Apprenez-en plus à telus.com/fondspollinisateur.