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Comment l’enfance de Fiona Slater l’aide à bâtir des communautés plus fortes à Montréal

6 mars 2021

Au début de la pandémie, Fiona Slater (à gauche), Micheal Keating (à droite) et leur équipe ont amassé plus de 20 000$ en barres protéinées pour des travailleurs de première ligne à Montréal. Ici, ils sont accueillis par Jacques Dupont, chef des activités d’alimentation de l’Hôpital Lakeshore et du CHSLSD Denis Benjamin Viger (au centre).

Ayant grandi dans une communauté très unie de l’est de Toronto, Fiona Slater a pu constater la différence qu’un modèle positif peut faire dans la vie d’une enfant influençable.

Au Repaire jeunesse du coin, des dizaines de bénévoles lui ont enseigné les arts et l’artisanat, en plus de l’amener à Canada’s Wonderland et au zoo de Toronto.

À la maison, ses parents, des immigrants jamaïcains, travaillaient dur et occupaient plusieurs emplois pour joindre les deux bouts.

Même s’ils gagnaient peu d’argent, leur maison était toujours pleine de gens et de rires. Les gens du quartier savaient qu’ils pouvaient toujours cogner à leur porte s’ils avaient besoin de quelque chose à manger ou de quelqu’un pour garder les enfants pendant qu’ils étaient au travail.

« En bonne Jamaïcaine travaillante, ma mère a développé un réseau et une communauté ici, au Canada », raconte Fiona.

« Elle a fait de son mieux avec ce qu’elle avait, ce qui m’a profondément marquée. Elle a développé une communauté de femmes. J’ai grandi en étant témoin de cette entraide, et c’est ce qui m’a donné envie d’être une personne influente. »

Ces précieuses leçons de générosité retenues de son enfance sont profondément enracinées dans la vie de Fiona aujourd’hui. C’est ce qui la guide dans sa carrière. Elle a commencé à travailler à TELUS il y a neuf ans, dans le domaine du soutien à la clientèle. Elle est fière d’être devenue, grâce à son travail et à sa détermination, une chef d’équipe au soutien technique qui autonomise les autres.

Vivant aujourd’hui à Montréal, Fiona attribue sa réussite au soutien et aux conseils reçus d’un mentor qui a vu son talent et qui l’a encouragée à réaliser ses rêves. Elle s’efforce de consacrer tous les jours la même énergie à son travail de gestionnaire et d’aider les membres de son équipe à donner le meilleur d’eux-mêmes, au travail comme ailleurs.

Il y a chez TELUS une culture qui consiste à redonner aux autres et à encourager activement les membres de l’équipe à faire du bénévolat dans leur collectivité. Le programme TELUS double la mise permet aux membres de l’équipe de doubler leurs dons de bienfaisance. Tout don sera ainsi doublé, jusqu’à concurrence de 2 500 $ par personne et par année.

L’entreprise versera également 1 $ à un organisme de bienfaisance pour chaque heure de bénévolat qu’un employé consacre à la collectivité.

Fiona avec une boîte de barres granola

Fiona Slater a ramassé des boîtes de barres protéinées de la compagnie alimentaire Landish. Les boîtes ont été livrées aux travailleurs de la santé au début de la pandémie.

Fiona peignant un mur

Fiona a aidé à peindre les murs du centre de soins palliatifs pour enfants Le Phare pour mettre de la vie au quotidien des enfants malades.

Au fil des ans, Fiona et son équipe élargie ont notamment organisé des campagnes de collecte de vêtements pour les sans-abri et participé à plusieurs campagnes de financement.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, l’équipe a récolté plus de 20 000 $ pour offrir des barres protéinées aux travailleurs de première ligne de quatre hôpitaux montréalais, qui n’avaient souvent pas le temps de manger pendant leurs quarts de travail.

Selon Fiona, le bénévolat en dehors des heures de travail a permis de souder l’équipe et est devenu un élément important de la culture de cette dernière.

« Notre service se distingue par son exceptionnelle capacité à redonner à la collectivité », affirme Fiona, qui dirige 16 personnes.

L’une des dernières expériences de bénévolat en personne que Fiona et son équipe ont vécues avant la pandémie a eu lieu à l’automne 2019, lorsque le groupe a aidé à repeindre les locaux du Phare, une ressource en soins palliatifs pédiatriques de Montréal.

Chaque week-end, de mars à septembre, Fiona et ses collègues de TELUS ont aidé à rénover 14 chambres de l’établissement. Lorsqu’ils ne travaillaient pas sur place au projet de rénovation, l’équipe cherchait à rallier d’autres personnes à la cause.

Certaines personnes ne se rendent peut-être pas compte de l’incidence que peuvent avoir quelques heures de bénévolat ou un petit don en argent pour ceux qui ont besoin d’aide. Mais la gratitude du personnel du Phare et les sourires sur les visages des enfants en disaient long.

« Nous étions là en train de peindre les murs et ils (les membres du personnel) étaient tellement reconnaissants, se souvient Fiona. Tout le monde essayait de retenir ses larmes. »

Fiona attribue à sa mère et à d’autres modèles de son enfance le mérite de lui avoir appris qu’avec le travail et la passion, tout devient possible. Elle espère inspirer d’autres personnes en racontant sa propre expérience.

« Si mon parcours peut aider d’autres personnes, je veux être cette inspiration pour elles », dit-elle.