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Réconciliation

Guidés par des leaders autochtones

26 avr. 2022

(Dessus) SYÓ:QWEM | THE SUN
KWEXTA’LSP | OVILA MAILHOT

Lorsqu’on a invité Luc Lainé à se joindre à une nouvelle initiative visant à guider les gestes de réconciliation de TELUS et la façon dont l’entreprise collabore avec les collectivités autochtones, il n’a pas hésité.

« Le fait qu’une entreprise nationale aussi importante que TELUS prenne le risque de s’engager publiquement aura certainement un effet d’entraînement positif, croit-il. La participation d’autres entreprises de divers secteurs de l’économie favorisera la représentation et l’inclusion des peuples autochtones dans une multitude de domaines au sein du cercle socioéconomique élargi de l’Île de la Tortue. » 

M. Lainé, citoyen de la Nation huronne-wendat de Wendake, au Québec, et ancien chef délégué du Conseil de la Nation huronne-wendat, est l’un des cinq leaders autochtones qui apportent leur expertise au nouveau conseil consultatif du plan d’action pour la réconciliation avec les peuples autochtones de TELUS.

Cette approche s’inspire des commentaires reçus par TELUS de la part des peuples autochtones et permettra à l’entreprise de mettre en œuvre de manière appropriée les mesures prévues dans son plan d’action pour la réconciliation avec les peuples autochtones.

Travaillant avec les collectivités autochtones depuis plus de 10 ans, TELUS a consacré l’année 2021 à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action pour la réconciliation inclusifs et culturellement pertinents. Ceux-ci sont guidés par les voix et les cadres de réconciliation autochtones et tirent parti de leurs compétences fondamentales pour répondre aux besoins des différents peuples autochtones vivant sur les territoires desservis par l’entreprise.

Pour orienter les activités de réconciliation de TELUS au cours des cinq prochaines années (de 2022 à 2026), le plan d’action pour la réconciliation avec les peuples autochtones fixe des objectifs et des cibles. La mise sur pied du conseil consultatif cette année aidera TELUS à atteindre ces objectifs.

Nous nous sommes entretenus avec quatre membres du conseil consultatif et c’est avec plaisir que nous vous présentons leurs réflexions sur l’importance de la participation des entreprises aux efforts de réconciliation. Ils nous expliquent aussi pourquoi ils soutiennent TELUS et s’emploient à maximiser les retombées positives de sa démarche.

De gauche à droite : Carol Ann Hilton, Luc Lainé, Shani Gwin, Dr. Kim Van Der Woerd

De gauche à droite :

Carol Anne Hilton, membre de la Nation Hesquiaht, présidente, chef de la direction et fondatrice de l’Indigenomics Institute et du Global Centre of Indigenomics

Luc Lainé, membre de la Nation huronne-wendat de Wendake, au Québec, et ex-chef délégué du Conseil de la Nation huronne-wendat

Shani Gwin, Métisse de 6e génération et descendante de la Première Nation Michel, fondatrice de pipikwan pêhtâkwan, une agence de relations publiques autochtone

Dr. Kim van der Woerd, membre de la Première Nation ’Namgis, titulaire d’un doctorat en psychologie de l’Université Simon Fraser

Q : Qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir faire partie du conseil consultatif du plan d’action pour la réconciliation avec les peuples autochtones de TELUS?

Mme Hilton : TELUS fait preuve d’un leadership extraordinaire dans le domaine de la réconciliation économique. Il est important de la soutenir.

M. Lainé : La démarche proposée ainsi que le sérieux et le respect dont ont fait preuve le personnel et la direction m’ont convaincu de la détermination de TELUS à répondre aux appels à l’action du rapport de la Commission de vérité et réconciliation.

Q : Comment vous voyez-vous soutenir le plan d’action pour la réconciliation avec les peuples autochtones de TELUS?

Mme Hilton : Pour moi, soutenir ce plan d’action signifie fournir de l’information sur les tendances du développement économique autochtone et établir des liens entre les entreprises et les collectivités autochtones.

Mme Gwin : Notre équipe offre ses expériences autochtones, ses connaissances et sa compréhension pour développer des approches respectueuses, honnêtes et bienveillantes. Je me présenterai à ce conseil consultatif de la même manière, soit en étant prête à écouter, à comprendre, à formuler des recommandations réfléchies et à veiller à ce que les modes de connaissance et d’action autochtones ne soient pas oubliés en cours de processus.

Q : Où pensez-vous que TELUS peut avoir le plus d’incidence en matière de réconciliation?

Mme Gwin : TELUS est prête à investir dans des projets liés à la connectivité, à la durabilité alimentaire, à la revitalisation linguistique, à la santé physique et mentale, et à la réconciliation économique en partenariat avec les collectivités autochtones. Sa notoriété est telle que ses actions auront un effet d’entraînement : le grand public sera plus sensibilisé et la pression sera forte pour que d’autres entreprises nord-américaines investissent dans les collectivités autochtones et participent à ces changements positifs.

Dr. van der Woerd : Il existe une énorme fracture numérique exacerbée par la pandémie. TELUS peut réduire ce fossé d’un point de vue technologique. L’amélioration de la santé, de l’économie et du mieux-être global est vraiment essentielle. Lorsque je pense à la réconciliation, ce qui me reste toujours en tête est qu’elle sert à changer le discours à propos de qui nous sommes en tant qu’Autochtones au Canada. TELUS dispose d’un réseau d’une grande portée, alors si l’entreprise peut contribuer à changer le discours sur l’identité des Autochtones par le biais de la défense des droits, de la connectivité, de la santé et en incitant d’autres entreprises à se joindre au mouvement de réconciliation, je pense que TELUS peut avoir un effet de multiples façons.

Q : Trois cadres de travail dirigés par des Autochtones guident les efforts de réconciliation de TELUS. Selon vous, que doit savoir le grand public sur ces cadres (Commission de vérité et réconciliation, Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, 231 appels à la justice)?

Mme Hilton : Il est temps de concrétiser le leadership et le message dans chacun de ces cadres importants. Pour ce faire, nous devons formuler une réponse collective et soutenir la croissance et le mieux-être des économies et des collectivités autochtones.

Dr. van der Woerd : Il est essentiel que ces cadres soient dirigés par des Autochtones. Pour moi, un appel à l’action découlant de ces initiatives pourrait être l’invitation aux non-Autochtones de se joindre à nous pour mettre l’épaule à la roue. Les femmes autochtones continuent de lutter pour la guérison, la justice et la restitution sur les plans politique et judiciaire, ainsi qu’au sein de leurs collectivités et de leurs familles. C’est un lourd fardeau pour les Autochtones. Nous n’avons pas créé le colonialisme, mais nous avons la lourde tâche de le démanteler et nous ne pouvons pas le faire sans aide.

Q : Lorsque vous vous projetez 50 ans dans l’avenir, quel héritage souhaitez-vous laisser grâce à vos efforts de réconciliation?

M. Lainé : Une période de 50 ans représente environ deux générations; c’est très peu quand on voit les choses sous cet angle. Je crois cependant qu’il faudra environ 50 ans pour réellement recadrer notre pays. Pour remonter à la source des problèmes systémiques, et faire preuve de courage et de détermination pour élaborer et mettre en œuvre des solutions mutuelles et durables.

Mme Gwin : Je serais très heureuse de savoir que nous sommes toujours là, que nous parlons toujours nos langues, que notre culture et nos traditions perdurent, que nous avons atteint la souveraineté économique et que nous sommes acceptés tels que nous sommes dans la société. J’espère que nos vérités seront crues et reconnues et que nous travaillerons ensemble (Autochtones et non-Autochtones) pour célébrer nos différences et nos similitudes.

Dr. van der Woerd : J’aimerais que la responsabilité de la gestion des terres soit redonnée aux Autochtones afin que nous puissions aller au-delà de 50 ans et renouer avec les enseignements qui consistent à prendre ce dont nous avons besoin de la terre et à laisser le reste. J’espère également que notre travail mènera à une reconnaissance de la valeur significative que les Autochtones ont à offrir à la société canadienne.

Pour en savoir plus, visitez la page telus.com/reconciliation