Indigenous Connectivity - How fibre optic networks are fuelling excitement in education, language and cultural identity - Image

Réconciliation

Un engouement pour l’éducation, la langue et l’identité culturelle grâce aux réseaux à fibre optique

4 févr. 2022

(Dessus)Fred Palmantier, membre de la communauté des Tl’esqox | Riske Creek, C.-B. Crédit photo : Kelsie Marchand

Tl'esqox, qui signifie « ruisseau boueux », en référence au ruisseau qui traverse la collectivité, est l’une des six communautés Tŝilhqot'in qui composent le gouvernement national Tŝilhqot'in, s’étendant entre les fleuves Fraser et Chilcotin en Colombie-Britannique. 

La réappropriation linguistique est une priorité pour la communauté. Comme il n’y a qu’environ 200 personnes parlant couramment l’athapascan à l’échelle nationale, les dirigeants de la communauté Tl’esqox ont fait de la prise en charge de leur système d’éducation une étape essentielle pour « transmettre la langue et la culture à la prochaine génération », explique le chef Francis Laceese.

« Je suis chanceux de pouvoir parler notre langue. J’ai dû apprendre l’anglais quand j’étais petit, et il y a encore des aînés qui ne connaissent que notre langue et très peu l’anglais. » 

Depuis l’arrivée du réseau TELUS PureFibre en 2020, avec le cofinancement de Pathways to Technology, un projet géré par ANTCO et Interior Health, Tl'esqox a travaillé sans relâche pour tirer parti de la connectivité de prochaine génération afin de susciter un enthousiasme accru chez les jeunes et de maintenir la fierté de l’identité Tŝilhqot'in.

Les politiques du gouvernement creusent davantage le fossé numérique au Canada et empêchent certaines régions de bénéficier d’une connexion internet optimale.

« La connectivité nous a ouvert beaucoup de portes. Nous élaborons même des plans pour bâtir une université dans notre nation où enseigneront des locuteurs de notre langue », explique le chef Francis.

Plus important encore, la nouvelle technologie donne aux connaissances, à la culture et à la langue Tl’esqox une vitrine sur le reste du monde. Alors que la Nation achève la rédaction de son dictionnaire, qui, à la différence du dictionnaire occidental, ajoute aux mots une abondance de chants et de cérémonies, des délégués d’autres pays ont manifesté leur intérêt pour le partage des connaissances. 

« Presque tout est nouveau pour moi, affirme le chef Francis. Pendant très longtemps, je n’avais pas de téléphone cellulaire. Nous prenons maintenant en charge notre propre éducation, pour inculquer la langue, l’identité culturelle et ce que nous sommes en tant que peuple Tŝilhqot'in. »

Les dirigeants Tl'esqox tirent parti de la connectivité à large bande avancée pour s’assurer qu’aucun enfant, jeune ou adulte n’est laissé de côté en matière d’éducation.

« Cela a fait une grande différence pour nous de pouvoir nous connecter et accéder à l’éducation, de ne pas être limités. De nombreuses universités proposent des cours en ligne. Cela a décuplé les options pour tout le monde, de la maternelle au secondaire, en passant par les écoles pour adultes », note le chef Francis. 

Les enfants et les jeunes qui devaient auparavant faire un trajet de 45 minutes pour se rendre à l’école primaire et secondaire de Williams Lake et l’équivalent au retour peuvent maintenant fréquenter l’école dans le confort de leur collectivité.

Comme plus de la moitié des membres de la communauté vivent à l’extérieur de la collectivité, la facilité des connexions numériques offre également des possibilités illimitées de renforcement de la communauté et de partage des connaissances intergénérationnelles, quel que soit le lieu. 

« Nous avions l’habitude d’avoir beaucoup plus d’assemblées générales. Si nous travaillons sur différents projets dans la collectivité, nous pouvons organiser une réunion sur Zoom à laquelle nos membres de partout au Canada peuvent participer pour apporter leur contribution, affirme le chef Francis. Nous avons été en mesure de maintenir la participation à nos événements grâce à la connectivité. »

Grâce à la technologie de réseau de pointe et à sa passion indéfectible pour des collectivités plus saines et solidaires, TELUS s’engage à aider les peuples autochtones à atteindre leurs objectifs. À TELUS, nous sommes d’avis que la connectivité, jumelée à la compassion et à l’ingéniosité humaines, est intrinsèquement liée à des résultats positifs sur le plan économique, social, sanitaire et communautaire.

Le fait de comprendre notre histoire commune, de nouer des relations durables et significatives avec les peuples autochtones, y compris les Premières Nations, les Métis et les Inuits, a conduit à des partenariats productifs, dont beaucoup ont abouti à une connectivité avancée pour les peuples et les communautés autochtones.

En collaboration avec les gouvernements autochtones, et grâce à des ententes de cofinancement avec le gouvernement de la Colombie-Britannique et le gouvernement fédéral, TELUS a connecté 48 collectivités en 2021 uniquement. 


En 2021, TELUS a également présenté son engagement pour la réconciliation, la première étape de la stratégie de réconciliation qui rassemble les intentions, les valeurs et les priorités autour de quatre piliers directeurs : la connectivité, la sensibilité culturelle et les relations, la réconciliation économique et les retombées sociales. La pierre d’assise de ces piliers est l’intégration du savoir-faire autochtone et d’un cadre éthique à TELUS. Veiller à ce que le savoir-faire autochtone et le cadre éthique soient enchâssés dans notre engagement en matière de réconciliation est une priorité. Le plan d’action intégral a été publié dans le Rapport de 2021 sur la réconciliation et la connectivité des collectivités autochtones, qui présente les engagements pris et des exemples de résultats obtenus grâce à la connectivité. 

Un homme assis sur un rocher dans la nature travaillant sur un ordinateur portable.

Aidez à connecter les collectivités

De meilleures politiques du gouvernement sont nécessaires pour garantir aux Canadiens une meilleure connectivité.

Informez-vous