Skip to contentSkip to search
TELUS Business

Pourquoi les TI deviendront l’épine dorsale de l’entreprise

Technologie · 23 juill. 2019

L’épine dorsale de l’entreprise auparavant

Si on posait la question à de hauts dirigeants il y a une vingtaine d’années, qu’auraient-ils considéré comme l’épine dorsale de leur entreprise? 

D’abord, clarifions ce que nous entendons par épine dorsale. Comme le suggère la métaphore, c’est  l’élément qui soutient tout le reste. Qu’est-ce qui est si essentiel qu’il est tenu pour acquis? Qu’est-ce qu’on ne remarque pas quand tout va bien, mais qui cause une douleur atroce s’il se brise? Voilà les questions à se poser pour identifier l’épine dorsale de l’entreprise.

Alors, que croyez-vous que ces hypothétiques hauts dirigeants auraient considéré comme l’épine dorsale de leur entreprise il y a 20 ans? La réponse n’aurait pas été unanime. Certains auraient parlé d’employés fidèles, d’autres de gestionnaires réfléchis, alors que quelques-uns auraient opté pour des clients loyaux. Chacun aurait eu son idée de ce qu’est l’épine dorsale de sa propre entreprise. Mais auraient-ils été d’accord pour désigner celle de l’entreprise en général? Probablement pas. Et qu’en est-il de nos jours? Actuellement, la question ne se pose même pas.

L’épine dorsale de l’entreprise maintenant

Nous sommes tous en route vers un environnement d’affaires complètement orchestré par la technologie. Dans ce contexte, une seule réponse s’imposera pour toutes les entreprises : les technologies de l’information. 

Nous nous approchons toujours plus de cette réalité. En ce moment, les TI sont probablement tenues pour acquises si elles fonctionnent bien et permettent de lire cet article. Si ce n’est pas le cas, il y a fort à parier qu’il s’agit plutôt d’un casse-tête infernal en matière de TI. 

Selon toute probabilité, si les technologies de l’information ne sont pas déjà l’épine dorsale d’une entreprise, elles le deviendront sous peu. Du moins, elles devraient le devenir. C’est la conclusion d’une étude d’IDC Canada, effectuée en collaboration avec TELUS.

Comme le constatent les auteurs de la recherche : « De nos jours, votre réseau et votre infrastructure mobile forment l’invisible épine dorsale qui soutient la plupart de vos travailleurs. Dans les agences de publicité, chantiers de construction, usines et magasins de détail, les employés ne pourraient plus exécuter leurs tâches sans compter sur les TI. Les systèmes connaissent des ratés? Votre entreprise aussi! »

Cette affirmation devrait aller de soi. Néanmoins, une portion importante des entreprises canadiennes tire de l’arrière. Dans l’étude, les entreprises interrogées sont regroupées en quatre catégories : les sceptiques, les débutants, les exécutants et les meneurs. Quarante-cinq pour cent des répondants demeurent sceptiques par rapport aux solutions technologiques ou ne font que commencer à se servir de la technologie pour affronter la concurrence. D’un autre côté, 55 % d’entre eux y sont déjà bien engagés ou prennent les devants grâce à d’importants investissements dans les solutions technologiques. On peut donc dire qu’environ la moitié d’entre eux investissent de façon sérieuse dans leur épine dorsale. L’autre moitié n’en fait pas trop.

Répartition des entreprises canadiennes

Source : IDC

La transformation 5G

Si vous voulez affronter la concurrence et prendre de l’expansion, vous n’avez plus le choix; les TI sont désormais indispensables, surtout avec l’arrivée de la technologie 5G.

Vous en avez probablement déjà beaucoup entendu parler dans les médias. La technologie poursuit sa croissance exponentielle, et l’aube de la cinquième génération de connectivité Internet mobile est à nos portes. Elle devrait amener des perturbations révolutionnaires en permettant d’augmenter énormément la vitesse de connectivité et le nombre d’appareils pris simultanément en charge par le réseau, et ce, tout en diminuant la latence. Comme l’indique la recherche : 

« Sachant que l’on pourra bientôt télécharger un film à haute définition en deux secondes, comment votre entreprise tirera-t-elle parti de cette nouvelle capacité? Les dispositifs IdO utilisés de concert avec les réseaux 5G révolutionneront le monde. Votre entreprise a-t-elle planifié son évolution stratégique pour tirer le maximum des réseaux de prochaine génération? »

Le nouvel avenir 5G rendra possible toute une gamme d’autres technologies en augmentant l’omniprésence de l’Internet des objets (IdO), de la technologie des réseaux définis par logiciel (SD-WAN), de l’intelligence artificielle (IA), de la réalité amplifiée et de la réalité virtuelle, pour n’en nommer que quelques-unes.  C’est un monde de véhicules autonomes, d’optimisation des mégadonnées et d’apprentissage artificiel. Les entreprises devront adopter ces changements et s’adapter pour suivre le rythme. 

Les entreprises qui effectuent les plus importants investissements en innovation réalisent les profits les plus intéressants. Elles sont donc en mesure d’investir davantage. Si une entreprise le fait, ses concurrents doivent le faire aussi. Pour demeurer concurrentielles, les autres entreprises doivent maintenir le rythme, mais bientôt l’écart pourrait se révéler impossible à combler pour celles qui n’investissent pas dès maintenant. 

Le tableau IDC ci-dessous montre le décalage dans les investissements en nouvelles technologies effectués par les entreprises qui sont des chefs de file dans ce domaine.

Comparaison de l’investissement dans les technologies

Source : IDC

Il est important de rappeler que nous parlons ici d’entreprises canadiennes dont les concurrents ne se trouvent pas tous nécessairement au Canada. Avec l’expansion de géants de la technologie comme Facebook, Google et Amazon, nous avons pu constater que la concurrence en ce domaine est mondiale et qu’on assiste de plus en plus à un jeu où le vainqueur emporte toute la mise. Comme les goûts des clients évoluent avec la technologie, ils s’habituent à interagir exclusivement avec elle pour satisfaire leurs besoins et leurs désirs. Vous n’êtes pas loin de l’orchestration technologique exclusive quand vous connaissez vos clients et, surtout, quand vous faites en sorte qu’ils vous connaissent. Les entreprises sceptiques et débutantes prennent un risque énorme. En plus de se faire dépasser par leurs concurrents, elles peuvent perdre toute pertinence. 

La question de la sécurité

Tous les progrès qu’offrent les TI amènent une question incontournable : comment pouvons-nous garantir la sécurité? 

Des piratages à grande échelle ont déjà fait la une des médias. D’importantes atteintes à la protection des données ont déjà été signalées dans des institutions d’évaluation du crédit. Elles pourraient entraîner des problèmes de vols d’identité pendant des décennies. Au moment d’écrire ces lignes, certaines municipalités américaines sont aux prises avec un fléau de rançongiciels. Des villes comme Baltimore et Atlanta ont même du mal à traiter leurs affaires municipales. 

Selon l’étude annuelle sur les atteintes à la protection des données du Ponemon Institute (en anglais) commanditée par IBM, le coût associé à ces atteintes continue d’augmenter. Le coût moyen pour une entreprise canadienne s’élève actuellement à plus de 6 millions de dollars par infraction ou à environ 81 $ américains par dossier compromis. 

Voilà qui tend vers une constatation claire : l’importance de la sécurité des TI. En d’autres mots, ces problèmes de sécurité rendraient même plutôt les TI encore plus indispensables qu’auparavant. Les questions de sécurité ne font que confirmer encore plus le rôle d’épine dorsale des TI. 

Malheureusement, comme l’a révélé IDC, plusieurs entreprises au pays n’y accordent pas encore suffisamment la priorité.  Par exemple, le tableau ci-dessous indique la priorité accordée par chaque groupe à la sécurité dans les processus automatisés.

Les organisations donnent la priorité à la sécurité

Source : IDC

Selon les auteurs d’IDC : 

« Une vague de solutions d’automatisation physique et de la connaissance s’apprête à déferler au pays, mais étonnamment, bien peu d’entreprises envisagent l’obtention de telles solutions. Les dirigeants des entreprises canadiennes doivent faire de la cybersécurité une priorité générale. »

Que faut-il donc faire pour accorder la priorité à la sécurité? IDC conclut qu’il vaut mieux faire confiance à la sous-traitance pour ce type d’expertise. Elle recommande aux entreprises d’embaucher des conseillers en TI et des partenaires offrant des services de TI gérés pour mettre en place des mesures de protection technologiques et enseigner les meilleures pratiques au personnel. On optimisera ainsi la sécurité de l’organisation et de ses systèmes. Par exemple, les attaques par rançongiciel, comme celles de Baltimore, sont habituellement rendues possibles par un seul employé bien intentionné qui ouvre une pièce jointe dans un courriel douteux. En effet, il suffit d’une pièce jointe dans un courriel malveillant pour provoquer l’arrêt de tout un système.

Comme l’indique IDC : « Les entreprises canadiennes doivent consacrer les ressources et le temps nécessaires pour sécuriser leurs activités. Leur survie en dépend. »

En d’autres mots, pour réussir, il est impératif de mettre en place l’épine dorsale de l’entreprise et en assurer la sécurité.

Auteur:
curtis-nicholson
TELUS Affaires