Égalité des sexes et leadership inclusif en technologie

TELUS prend des mesures de sensibilisation importantes au sujet de l’écart entre les sexes que l’on retrouve couramment dans le secteur de la technologie. Pour démontrer son engagement à promouvoir un milieu de travail inclusif, TELUS Affaires a tenu, mercredi le 19 juin, l’événement à l’intention des clients Femmes en technologie qui a fait salle comble à Vancouver, chez le concessionnaire BMW Brian Jessel. 

Nous sommes peut-être en 2019, mais l’écart de rémunération entre les sexes est encore une réalité.

L’activité était organisée par Kayla Zimmermann, directrice des ventes chez TELUS, et Diana Zoppa, gestionnaire marketing chez Brian Jessel BMW. « Nous avons eu cette idée lors d’une séance de réseautage pour les femmes, explique Mme Zimmermann. Nous avons pensé que ce serait une excellente occasion de réunir des femmes qui occupent des professions à majorité masculine dans le secteur de la technologie, tout en découvrant de nouvelles stratégies de leadership et en élargissant nos réseaux. »

« Pendant l’activité, nous avons constaté que nous voyons toujours les mêmes visages. Comme les concessionnaires sont un milieu à majorité masculine, nous avons pensé qu’il s’agissait d’un endroit tout indiqué pour réunir des femmes », ajoute Mme Zoppa. 

Il n’y a pas de solution facile

Les statistiques sur les femmes en milieu de travail sont alarmantes : pour chaque dollar gagné par un homme, une femme touche seulement 80 cents (en anglais). Fait encore plus saillant : le salaire des hommes titulaires d’un diplôme universitaire augmente généralement de 77 % entre 25 et 44 ans; pendant la même période, celui de leurs homologues féminines augmente seulement de 31 % (en anglais). 

Selon Denise Mann, première directrice générale des ventes chez TELUS, il n’est pas simple de combler le fossé entre les sexes; il s’agit d’un problème extrêmement complexe. « Je crois qu’ilfaut cesser de segmenter et de catégoriser les candidats pour vraiment choisir ceux qui sont les plus qualifiés pour l’emploi », déclare-t-elle. Selon Mme Mann, ce n’est pas une question de lutte entre les hommes et les femmes, mais plutôt de personnes qui peuvent apporter leur contribution et une valeur ajoutée à l’entreprise et aux clients tout en contribuant le plus efficacement possible à l’atteinte de l’égalité hommes-femmes dans le cadre de leurs fonctions. 

« Lorsque nous n’aurons plus besoin d’organiser ces activités, nous saurons que nous avons atteint notre objectif », explique Mme Mann. Nous aurons toujours nos différences, mais, avec le temps, les choses évoluent. »

Mme Mann souligne également que la promotion de la diversité et le capitalisme social occupent une place extrêmement importante au sein des valeurs stratégiques fondamentales de TELUS. « Nous souhaitons faire progresser les femmes du milieu des affaires et donner aux personnes de tous les milieux socio-économiques les moyens de concrétiser leurs rêves », ajoute-t-elle.

Donner l’exemple 

Ces valeurs sont aussi celles de Cisco, un partenaire clé qui donne l’exemple en matière d’équité salariale. Selon Ioana Birleanu, première directrice générale des ventes pour l’Ouest canadien, Cisco accorde une très grande importance à la diversité en matière de leadership. L’entreprise utilise des stratégies et des tactiques, comme des descriptions de postes qui se terminent par une mise en garde : « Nous ne nous soucions pas de votre race, votre genre, votre origine ethnique, votre orientation sexuelle ou vos tatouages… ne vous en faites pas, nous voulons vous compter dans notre équipe, explique Mme Birleanu. Cela peut paraître évident, mais les messages invitants dans les descriptions de poste semblent avoir un effet subconscient qui nous permet d’attirer une plus grande diversité de candidats. » 

Mme Birleanu explique que le bureau du chef de la direction de Cisco compte autant de femmes que d’hommes. Et que pour accomplir de réels progrès en matière d’équité salariale, il faut commencer par le sommet. « Il faut pouvoir choisir le meilleur candidat parmi un bassin diversifié de candidats, déclare Mme Birleanu. Nous prêchons par l’exemple. » 

Mot d’ordre : diversité

Toujours selon Mme Birleanu, il est essentiel de s’ouvrir à la diversité dans son ensemble pour régler les problèmes liés au genre : « Lorsque nos équipes sont diversifiées, nous prenons de meilleures décisions d’affaires, dit-elle. Nous sommes également en mesure de mieux servir les clients, qui présentent eux aussi une grande diversité. Nous avons réalisé que nous obtenons ainsi de meilleurs résultats, et je constate le même phénomène en travaillant avec TELUS. »

Les chiffres ne mentent pas : selon une analyse fascinante, les entreprises de la liste Fortune 1000 qui emploient des femmes comme chefs de la direction ont obtenu unrendement trois fois supérieur (en anglais)à celui des entreprises de l’index S&P 500, qui sont surtout dirigées par des hommes. 

L’idée ici n’est pas que la solution consiste simplement à engager plus de femmes comme cadres. Il faut donner l’exemple, et c’est ce que TELUS fait. Qu’il s’agisse de l’engagement à faciliter le télétravail et à maintenir un équilibre travail-vie personnelle en utilisant des services de communications unifiées ou en diversifiant l’équipe de direction, TELUS prend des mesures pour améliorer le milieu de travail de tous les employés.

« Il se produit un effet d’entraînement lorsque les cadres intermédiaires et ceux des niveaux inférieurs constatent que la haute direction embauche une diversité de candidats, explique MmeBirleanu. Nous n’avons pas encore atteint la pleine diversité, mais nous nous en approchons. »

En fin de compte, ce sont des événements comme celui récemment organisé au concessionnaire BMW de Brian Jessel qui permettent non seulement de mettre en lumière le l’inégalité des sexes en technologie, mais aussi d’alimenter la conversation pour donner lieu à des changements positifs. 

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